| Hajj 2025 : l’Arabie Saoudite frappe fort contre les pèlerins sans autorisation |
Le
gouvernement saoudien renforce sa politique de fermeté à l'approche du Hajj.
Toute tentative de participation sans permis officiel sera désormais
sanctionnée sévèrement. Les personnes surprises en infraction s’exposent à une
amende de 20 000 riyals (environ 5 300 dollars), à une expulsion immédiate et à
une interdiction d’entrée sur le territoire pour une durée de dix ans.
Les
autorités ne se contentent pas de viser les pèlerins illégaux : toute personne
impliquée dans l’organisation ou la facilitation de ces séjours non autorisés
est également dans le viseur. Cela inclut les hébergeurs accueillant sans
autorisation, les transporteurs convoyant les pèlerins clandestins, ainsi que
les détenteurs de visas de visite tentant de se maintenir illégalement à La
Mecque ou dans les lieux saints.
Cette
stratégie vise à couper court à toute chaîne logistique permettant un accès
illégal au Hajj. Du logement au transport, en passant par le séjour sur place,
chaque maillon est désormais étroitement surveillé. L'objectif est clair :
préserver l’ordre, la sécurité et la bonne organisation d’un événement
religieux d’une ampleur unique.
Dans
cette même logique, l’Autorité saoudienne des transports a exigé des compagnies
qu’elles suspendent tout acheminement de passagers vers La Mecque sans permis
de Hajj, de travail ou de résidence valide, et ce jusqu’au 10 juin. Cette
mesure vise à garantir la fluidité des déplacements et la sécurité des pèlerins
officiellement autorisés.
Chaque
année, l’Arabie saoudite applique des règles strictes pour encadrer le
pèlerinage, éviter les débordements et assurer un déroulement sûr du Hajj.
Seuls ceux disposant d’un permis officiel sont autorisés à participer, une
condition jugée essentielle pour maîtriser l’affluence et prévenir tout risque
lors de l’un des plus grands rassemblements religieux de la planète.