Un accord mondial inédit pour mieux affronter les pandémies futures

Un accord mondial inédit pour mieux affronter les pandémies futures


Lors de la 78ème Assemblée mondiale de la Santé, tenue du 19 au 27 mai au Palais des Nations à Genève, les États membres de l’Organisation mondiale de la Santé ont entériné un accord d’envergure historique destiné à renforcer la préparation face aux pandémies futures. Cet engagement, approuvé à une large majorité (124 voix pour, aucune contre et 11 abstentions), marque l’aboutissement de trois années de négociations menées au sein de l’Organe intergouvernemental de négociation, réunissant l’ensemble des pays membres de l’OMS.

L’accord, centré sur la prévention, la préparation et la réponse aux pandémies, s’inscrit comme une réponse aux lacunes révélées par la crise mondiale de la Covid-19. Il ne s’agit là que du second texte adopté dans le cadre de l’article 19 de la Constitution de l’OMS, qui permet la création d’instruments juridiques contraignants pour la santé mondiale.

Bien que son adoption constitue une avancée majeure, plusieurs étapes restent à franchir avant son entrée en vigueur. Un groupe de travail a été mandaté pour définir les modalités d’un mécanisme de partage des agents pathogènes et des bénéfices qui en découlent. Ce processus, qui pourrait s’étendre sur un à deux ans, est indispensable à l’ouverture de l’accord à la signature des États. Une fois cette phase achevée, l’accord prendra effet après avoir été ratifié par au moins 60 pays.

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