| L’OL reste en Ligue 1 mais devra serrer la ceinture |
L’Olympique Lyonnais évoluera bien en
Ligue 1 la saison prochaine. La commission d’appel de la DNCG a annulé la
décision de relégation prononcée fin juin, écartant le spectre d’une descente
en Ligue 2 qui aurait pu mettre en péril l’équilibre financier du club. Les
nouveaux dirigeants, Michele Kang et Michael Gerlinger, ont su convaincre les
instances, après plusieurs heures d’audition mercredi au siège de la Fédération
française de football à Paris.
Dans un communiqué publié dans la foulée,
le club s’est félicité d’une décision vue comme « une première étape pour
restaurer la confiance » autour de l’OL, tout en réaffirmant son engagement à
assurer une gestion plus rigoureuse à l’avenir. Une conférence de presse est
attendue dans la soirée au Groupama Stadium.
Ce retournement de situation intervient
après une période de turbulence marquée par la mise en retrait de John Textor,
patron d’Eagle Football Holding, propriétaire du club. En difficulté face aux
exigences de la DNCG, il a quitté la présidence fin juin, remplacé par sa
compatriote Michele Kang, également investie dans la section féminine, et par
l’Allemand Michael Gerlinger, ex-dirigeant du Bayern Munich.
Le duo a obtenu gain de cause en prouvant
que les apports financiers d’Eagle Football, à hauteur de 83 millions d’euros,
étaient bien effectifs. À cela s’ajoutent les 50 millions d’euros versés par le
PSG pour le transfert de Bradley Barcola, 19,5 millions liés à des options
d’achat activées pour trois joueurs, et environ 40 millions attendus de la
cession de parts dans le club anglais de Crystal Palace.
Malgré cette victoire, la situation reste
délicate. Le club devra continuer à réduire ses dépenses. Une centaine de
postes ont déjà été supprimés via un plan de départs volontaires, et plusieurs
joueurs majeurs ont quitté l’effectif. La masse salariale, encore estimée à 160
millions d’euros récemment, devra être abaissée à environ 75 millions.
Un nouveau plan d’économies est en préparation, comprenant cessions de joueurs et limitations salariales. L’OL a donc évité le pire, mais le défi de la reconstruction ne fait que commencer.