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| Ligue des champions : un tirage relevé pour le PSG, Marseille et Monaco |
Le tirage au sort de la phase de ligue de la Ligue des champions, effectué jeudi à Monaco, a livré un verdict relevé pour les représentants français. Tenants du titre, les Parisiens devront composer avec un groupe particulièrement dense, marqué par la présence de clubs de premier plan comme le Bayern Munich, le FC Barcelone ou encore Tottenham. Une campagne européenne qui s’annonce exigeante, mais fidèle à l’ADN de la compétition.
Le
Paris Saint-Germain retrouvera ainsi sur sa route quelques vieilles
connaissances, dans un calendrier dense mêlant déplacements périlleux et
affiches prestigieuses. Le club de la capitale accueillera notamment le Bayern
Munich, Tottenham, Newcastle et l’Atalanta Bergame, tandis qu’il se déplacera à
Barcelone, Leverkusen, au Sporting Portugal et à l’Athletic Bilbao. Un
programme chargé, que le président Nasser Al-Khelaïfi a accueilli avec
philosophie : « C’est la plus grande compétition de clubs au monde, c’est
normal que ce soit difficile », a-t-il déclaré à la sortie du tirage. Avant
d’ajouter : « La saison passée est derrière nous, on avance match par match. »
Dans
un format élargi à 36 équipes, le PSG n’échappe donc pas à la promesse de
confrontations de haut niveau. Si l’Atalanta et le Sporting, en phase de
transition, peuvent sembler plus abordables sur le papier, Tottenham, vainqueur
de la dernière Ligue Europa, et Newcastle, adversaire coriace l’an passé,
viennent rehausser le niveau d’un tirage déjà relevé. Les retrouvailles avec le
Bayern Munich et le FC Barcelone s’annoncent, elles, particulièrement scrutées,
dans un contexte où l’historique entre les clubs ajoute une dimension
émotionnelle aux enjeux sportifs.
Les
autres clubs français engagés, Marseille et Monaco, n’ont pas été épargnés non
plus. L’OM retrouvera notamment Liverpool, l’Atalanta, l’Ajax et Newcastle au
Vélodrome, avant de se déplacer à Madrid pour y affronter le Real, mais aussi
Bruges, le Sporting Portugal et l’Union Saint-Gilloise. Des confrontations qui
font saliver les supporters, mais qui réclameront un engagement total. « Ce ne
sera pas simple, mais c’est pour vivre ce genre de soirées qu’on s’est battus
la saison dernière », a réagi Medhi Benatia, directeur sportif de l’OM. « À
Marseille, les soirs européens sont particuliers. Il faudra être à la hauteur.
»
Monaco,
de son côté, hérite d’un calendrier redoutable, entre réceptions de Manchester
City, de la Juventus, de Tottenham et de Galatasaray, et déplacements au Real
Madrid, à Bruges, à Bodo/Glimt en Norvège et à Pafos, à Chypre. Une affiche de
gala sur le Rocher, et des voyages qui ne laisseront que peu de place à la
gestion.
Le
nouveau format de la compétition, instauré la saison dernière, promet une phase
de ligue particulièrement disputée. Seules les huit premières équipes
accéderont directement aux huitièmes de finale, tandis que les formations
classées de la 9e à la 24e place devront passer par un barrage aller-retour.
Chaque position comptera, jusque dans les moindres détails : les deux premiers
seront assurés d’éviter l’un l’autre jusqu’à une éventuelle finale, et les
quatre premiers bénéficieront d’un avantage non négligeable en cas de quart de
finale retour, qu’ils joueront à domicile. Même subtilité pour les deux
premiers, qui recevront également au retour en demi-finale si nécessaire.
Certaines
affiches promettent déjà de marquer cette édition : Real Madrid-Manchester
City, Inter Milan-Liverpool, Arsenal-Bayern Munich ou encore Real-Liverpool,
autant de rencontres qui font écho aux plus grands moments de la compétition. À
cela s’ajoutent quelques croisements symboliques : Trent Alexander-Arnold,
passé récemment au Real, retrouvera Anfield, tandis que Kevin De Bruyne
(désormais à Naples) reviendra fouler la pelouse de l’Etihad Stadium.
Le calendrier complet de la phase de ligue doit être publié par l’UEFA d’ici samedi. Le coup d’envoi de la compétition est attendu entre le 16 et le 18 septembre, dans une atmosphère déjà chargée d’attente et d’ambition.
