| Le PSG frappe fort pour sa première à la Coupe du monde des clubs |
Fraîchement auréolé de son titre de champion d’Europe, le Paris Saint-Germain a parfaitement lancé sa toute première campagne en Coupe du monde des clubs, dimanche 15 juin, en surclassant l’Atlético de Madrid 4-0. Deux semaines seulement après avoir soulevé la Ligue des champions à Munich, l’équipe de Luis Enrique a confirmé son nouveau statut en livrant une prestation solide, marquée par calme, confiance et efficacité.
Sous le soleil éclatant de Pasadena, avec un coup
d’envoi donné à midi heure locale, le PSG n’a mis que quelques minutes à
prendre la mesure d’un Atlético pourtant réputé pour sa discipline défensive.
Fabian Ruiz a ouvert le score dès la 19ᵉ minute d’une frappe pure, lançant une
domination que les Colchoneros n’ont jamais réussi à contester. Vitinha a
doublé la mise dans le temps additionnel de la première période, exploitant une
défense madrilène étonnamment passive.
La seconde mi-temps a vu les Parisiens gérer leur
avance sans jamais vraiment trembler. Un but inscrit par Julian Alvarez pour
l’Atlético a été annulé après recours à la VAR, tandis que Gianluigi Donnarumma
a été sauvé par une mauvaise finition d’Alexander Sorloth en fin de match.
Paris, de son côté, a poursuivi sa démonstration : Senny Mayulu a inscrit un
troisième but à la 87ème minute, avant que Lee Kang-in ne transforme
un penalty dans les arrêts de jeu pour porter le score à 4-0.
En l’absence de Bradley Barcola et Ousmane Dembélé,
retenus avec l’équipe de France et blessés, le PSG a tout de même affiché une
puissance offensive impressionnante. Khvicha Kvaratskhelia et Ibrahim Mbaye ont
été tout près d’alourdir encore la note, mais se sont heurtés à un Jan Oblak
héroïque, seul à surnager dans une équipe de l’Atlético dépassée, et réduite à
dix après l’expulsion de Clément Lenglet à la 78ème minute.
Ce large succès contre le rival le plus redoutable de son groupe permet au PSG d’envisager la suite avec ambition et sérénité. Prochains rendez-vous : Botafogo le 19 juin, puis Seattle le 23. Deux matches qui, sur le papier, semblent à la portée d’un groupe parisien sûr de ses forces, déjà tourné vers les phases finales et nourrissant clairement l’ambition de soulever un deuxième trophée majeur en un mois.