| Carlo Ancelotti, nouveau patron de la Seleção : un tournant historique |
C’est désormais officiel : Carlo Ancelotti prendra les rênes de l’équipe nationale du Brésil. L’annonce, faite par la Confédération brésilienne de football (CBF), marque la fin d’un long feuilleton et ouvre une nouvelle ère pour la Seleção. En fin de cycle au Real Madrid, l'entraîneur italien s’apprête à relever l’un des défis les plus prestigieux du football mondial.
Le président de la CBF,
Ednaldo Rodrigues, n’a pas caché son enthousiasme : « Faire venir Carlo
Ancelotti pour entraîner le Brésil, c’est envoyer un message fort au monde
entier. Nous voulons reconquérir les sommets. » Il poursuit en saluant la
stature de l’homme : « Le plus grand entraîneur de l’histoire prend la tête de
la plus grande sélection. Ensemble, nous allons écrire une nouvelle page de
gloire. »
Cette arrivée n’a
pourtant rien eu d’un long fleuve tranquille. Plusieurs mois de négociations,
de refus publics et de rebondissements ont retardé l’accord. Ancelotti, encore
sous contrat avec le Real Madrid jusqu’en 2026, avait d’abord décliné l’offre brésilienne
en avril, malgré un contrat déjà rédigé. Il avait aussi exigé une indemnité de
départ de 4 millions d’euros, refusée par le président madrilène Florentino
Pérez. La CBF, de son côté, n’était pas disposée à payer cette clause.
Un autre point de
friction : le calendrier. Tandis que la fédération brésilienne espérait une
prise de fonction dès juin, Ancelotti avait indiqué qu’il ne pourrait se
libérer avant août, après la Coupe du monde des clubs. Ce désaccord avec le
Real Madrid a retardé l’officialisation de son arrivée.
Courtisé par un club
saoudien avec une offre astronomique de 50 millions d’euros nets par an,
Ancelotti avait finalement choisi la stabilité en prolongeant au Real Madrid en
décembre dernier. Mais les cartes ont été rebattues. Aujourd’hui, il quitte
l’Espagne pour diriger la Seleção, une décision qui met fin à une période
d’incertitude sur son avenir.
Du côté du Real, la succession semble déjà assurée. Selon la presse espagnole, un accord aurait été trouvé avec Xabi Alonso, actuellement à la tête du Bayer Leverkusen, pour reprendre le flambeau laissé par l’Italien.